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Jacques Morand
24 juillet 2018

L'été sera chaud...

PEAjuillet

Association  Le Périgord en Action

                                                                                                                     RNA :w244003111

 

Notre projet : Comprendre-Expliquer-Construire

 

 

 

                                     Info juillet/août 2018

 

1 – Brèves souriantes

      Il paraitrait que dans la révision constitutionnelle en cours, l’article 2 fixant les trois couleurs du drapeau français serait modifié pour en rajouter une quatrième, le violet .Il serait placé en bordure extérieure du rouge. Un essai a été effectué ce 14 juillet 2018 lors du défilé militaire à Paris. La patrouille de France a diffusé dans le ciel un fumigène bien bleu en bordure des bien rouges pour créer une nouvelle vision céleste du futur drapeau : Essai réussi qui a fait sourire Madame La Maire de Paris qui y a vu sans doute l’intention du Pouvoir en place de se libérer du peuple révolutionnaire ou peut-être son intention de réaffirmer une autorité fuyante ! La couleur violette, mélange savant de rouge et de bleu, possède bien des vertus en particulier celle de consacrer « l’esprit céleste »dans l’Impérissable et l’Eternel…

      Plus prosaïquement, dans la même matinée du 14 juillet a été testée la nouvelle réglementation de limitation à 80 km/h selon l’adage plus on diminue la vitesse, moins il y a d’accident. L’expérience était confiée à la talentueuse brigade motorisée de la Gendarmerie, experte en 2 roues : accélérations et décélérations fulgurantes, entrecroisements périlleux à en oublier les règles de la physique qui indiquent que pour se maintenir en position verticale, la moto a besoin d'une vitesse minimum car ses roues font alors gyroscope et la stabilisent. Un gendarme zélé a voulu tester jusqu’au bout et…patatras, la chute. Il en va de même pour la nature humaine qui en vitesse zéro de sensation de conduire perd les 13 mètres au freinage qu’elle aurait du gagner (Cqfd).

 

2- Les mauvais coups de l’été

     Emmanuel Macron reçoit les cinq principaux syndicats agricoles  pour débattre notamment de la prochaine version de la politique agricole commune (PAC) et pour  défende une position homogène lors des négociations communautaires qui impliquent la distribution des aides agricoles. Jérémy Decerle, président des Jeunes Agriculteurs y participait.

La prochaine mouture de la politique agricole commune pour la période 2021-2027 est actuellement en négociations au niveau de la Commission européenne et prévoit  la baisse de 5 % du budget dédié à la PAC, soit une enveloppe totale de 365 milliards d’euros sur sept ans contre un peu plus de 400 milliards d’euros sur la période 2014-2020.

C’est une baisse  minimum et les coupes budgétaires pourraient aller au-delà des 5 % si l’écart d’inflation, estimé inférieur de 15 % à celui de la période précédente devait trop s’éloigner des prévisions. (Impact négociations du Brexit)

France et Allemagne seraient d’accord sur ce dossier pour maintenir l’aide à son niveau actuel. Reste que l’institution européenne souhaite laisser une plus grande latitude aux États membres dans la déclinaison concrète de neuf objectifs généraux fixés au niveau communautaire. Chaque pays pourrait ainsi définir son propre plan stratégique concernant, par exemple, le revenu des agriculteurs ou « la protection de l’alimentation et de la santé ».Il s’agit d’un désengagement programmé européen, d’une « nationalisation » de la PAC relevé par J.Decercle :... Il ne serait pas logique que tous les pays aient les mêmes aides sans avoir les mêmes règles sauf à accroître encore les distorsions de concurrence. « La France souhaite mettre en place une transition agro écologique. Mais à côté de cela, certains pays décident de plans nationaux peu vertueux en termes environnementaux et soutiennent à la place les aides à la production .C’est la PAC sans le C  de « Commune »Les pays, notamment la France, vont très rapidement se demander pourquoi ils mettent de l’argent dans le pot commun, alors qu’à la fin chacun fait un peu ce qu’il veut ou ce qu’il peut à l’instar de nos états généraux de l’alimentation ! Si les différents membres des interprofessions (producteurs, industriels et distributeurs) ne s’accordent pas sur des objectifs et surtout sur des indicateurs de coûts de production servant de base pour les négociations commerciales pour permettre aux agriculteurs de pouvoir vivre dignement de leur travail , l’Etat décidera et l’Etat est impécunieux ;Moins il y aura à soutenir ,mieux il se portera. C’est bien là la plus mauvaise nouvelle s’agissant du renouvellement des générations en agriculture.

 

3- Puisqu’on parle du Brexit, parlons-en bien

 

 Le« Soft » Brexit (Brexit « doux ») permettrait le maintien d'une certaine forme d'adhésion à l'UE,

 Le « Hard » Brexit (Brexit « dur ») reposerait sur un retrait pur et simple des engagements qui lient le Royaume-Uni au reste du marché unique .

 La question n’est pas tranchée et les conséquences seront très différentes pour le pays comme pour le reste du continent.

Le Soft Brexit est l’option défendue par les travaillistes et les libéraux qui avaient fait le choix de militer pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne. Il consiste à prendre le temps de négocier et de se rapprocher d'un modèle « à la norvégienne ». La Norvège ne fait pas partie de l'Union Européenne mais dispose d'un accès au marché communautaire, moyennant une contribution financière annuelle. De même, les capitaux financiers et humains peuvent circuler librement depuis et vers les États membres de l'UE.

Ce modèle aurait l'avantage de ne pas mettre en danger une économie britannique fortement tournée vers le continent, puisque 55 % du commerce extérieur du Royaume-Uni se fait avec le reste de l'UE . Cela permettrait également de rassurer les marchés financiers et notamment la puissante City, pour laquelle un tel scénario permettrait de limiter à 4 000 les pertes d'emploi dans le secteur financier national.

Cette option rassurerait également les quelques centaines de milliers de travailleurs européens employés en Grande-Bretagne et qui craignent de ne plus pouvoir exercer leur emploi faute d'un permis spécial.

Le Hard Brexit est l’option des conservateurs pour ne rien négocier. Autrement dit, le pays renonce à la libre circulation des capitaux, des personnes, des services et des marchandises. Il sort purement et simplement du cadre politique, économique et financier de l'Union Européenne sans la moindre contrepartie. C'est un risque majeur pour l’économie britannique qui va devoir cumuler et l’affaiblissement du secteur financier britannique (75 000 emplois menacés, perte de près de 43,2 milliards d’euros de revenus, en grande partie due au déplacement de nombreuses activités sur les places financières de Paris et Francfort) et l’affaiblissement certes temporaire du commerce avec le rétablissement des barrières douanières et l’obligation  de renégocier des traités de libre-échange avec les nations tierces qui disposent d'accord avec le continent. Des dispositifs lourds, longs et risqués à mettre en place, même si, in fine, le Royaume-Uni disposerait d’un plus grand contrôle sur sa politique monétaire et commerciale.

Les Anglais veulent les avantages des deux situations sans leurs inconvénients et ne manquent pas d’arguments pour négocier, entre autres

- leur capacité de nuisance dans l’UE. Ils restent membres pendant deux ans, et une grande partie des décisions se prennent à l’unanimité des membres. Par ailleurs, ils peuvent tenter de diviser les membres de l’UE, en proposant des accords séparés.

-leur marché : il reste intéressant pour les exportateurs européens. Il ne s’agirait pas de le perdre au profit de concurrents américains ou autres.

- la City. La place de Londres est utile aux affaires de nombreuses banques européennes. Le gouvernement britannique ne manquera pas de proposer des arrangements qu’appuieront les puissantes banques européennes.

-le rôle de grande puissance militaire d'Europe. Si les Etats-Unis confirment leur volonté de désengagement du continent, la Défense britannique deviendra un enjeu crucial pour la sécurité du continent européen. 

 

4 – Tu quoque mi fili

 

… Toi aussi, mon cher petit, tu es là pour me poignarder dans le dos, aurait dit l’Empereur César dans un dernier souffle,

…Toi aussi Ben Allah, fils de dieu, ainsi mon propre fils, tu aurais rejoint la cohorte des inféodés au Président de la République, sans doute par ignorance des lois, surement par l’appât du gain et du pouvoir sur les corps constitués ; par simple revanche sur la vie.

Depuis sa visite en Dordogne, plus de Ben Allah, plus de Président en boucle sur les antennes ; ce silence assourdissant en dit long sur la gravité de la panne. Il n’est pas sur que l’on retrouve, toutes réparations faites, la même qualité d’image.

C’est le moment choisi par le Président du Sénat, Gérard Larcher pour réaffirmer qu’il n’était pas sur « la même longueur d’ondes » avec le premier ministre Edouard Philippe dans la recherche d’accords sur la révision constitutionnelle : il dénonce un affaiblissement programmé du Parlement - via la restriction du droit d'amendement ou la mainmise du gouvernement sur l'ordre du jour - et une atteinte au bicamérisme. Il faut préserver les pouvoirs du Parlement pour préserver les fondements de la démocratie représentative. Affaiblir le Parlement, c'est risquer de déplacer le débat dans la rue … 

Les évènements en cause du 1er mai et les errements qui ont suivi sont désormais entre les mains de la Justice et le temps judiciaire n’est pas le temps politique.

Le chemin sera long jusqu'à la fin de la procédure parlementaire : il n’est plus sur du tout qu’aujourd’hui la droite, encore sous le choc des évènements, ait envie d'offrir une victoire politique à Emmanuel Macron en trouvant un accord lui permettant de mener à bien cette réforme constitutionnelle. Référendum ou pas, dénoncer les atteintes au Parlement trouve aussi un écho à gauche, ce qui nourrit les critiques contre un président de la République accusé de vouloir concentrer tous les pouvoirs. Si l’Exécutif doit être fort, alors il faut un Parlement fort .C’est l'équilibre des pouvoirs qu’il faut conforter à l'heure où les critiques s'accumulent contre cette présidence "impériale" voire "impérieuse" du président.

 

Avec juillet et août, c’est bien l’expression de GARDER LE CAP qui convient encore

……… pour bâtir UNE  FRANCE  NOUVELLE

 

Restons optimistes sur la vision partagée d’une France unie pour mettre en œuvre les réformes et en tirer collectivement bénéfice .L’équipe de France des Bleus du foot est sacrée Championne du Monde et gagne sa 2ème étoile ; La France recule encore d’un cran , de 6 à 7 pour laisser passer l’Inde en terme de PIB .Elle pourrait quitter dans la décennie le club du Top ten mondial…mais où est ce pognon de dingue !

A bientôt, en septembre, pour en reparler.                                            

                                                                                                                           Jacques Morand

 

 Puisque vous en êtes arrivés là dans votre lecture…

  Vous pouvez revoir

- Toutes les infos mensuelles depuis janvier 2018

-  Le Compte Rendu de l’Assemblée Générale 2017

Sur www.jacquesmorand.fr

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